Les paysages de l’énergie, entre mutation historique et acceptabilité sociale

Les paysages de l’énergie, entre mutation historique et acceptabilité sociale

La production, l’acheminement et la consommation d’énergie façonnent depuis toujours nos sociétés, ainsi que nos milieux de vie. Cette relation étroite entre énergie et paysage s’invite dans les débats liés aux grandes mutations de notre politique énergétique ainsi que dans le cadre des politiques d’aménagement de nos territoires en créant bien souvent des tensions. Entre zones d’exclusion et zones d’accélération de la production des énergies renouvelables au niveau local, renouveau en parallèle du nucléaire et donc préservation des « grandes infrastructures » nationales, gestion des litiges dans le secteur de l’hydroélectricité, de l’éolien et préservation de notre patrimoine architectural et de nos horizons marins, l’actualité ne manque pas d’illustrations d’une sorte d’état perpétuel de dissension, induit par l’impact des exigences de la transition climatique et énergétique sur nos paysages.

Alors que la crise énergétique nous a rappelé avec force l’importance pour l’équilibre de nos sociétés de la nécessité de nous doter des moyens d’assurer notre propre subsistance énergétique, comment accompagner ces transformations « accélérées » afin de les rendre acceptables, voire en rendant les nouveaux paysages impactés par ces changements « désirables » ?

Le panel convié au débat matinal du mercredi 12 avril – Les paysages de l’énergie – mutation historique et acceptabilité sociale – constitué d’invités venus d’horizons divers, parmi lesquels celui des sciences sociales et humaines, tentera de répondre à cette question fondamentale pour notre avenir énergétique (cf. invitation ci-jointe).

Parmi les intervenants invités, nous pourrons compter sur la présence de :

– Fanny Lopez, maîtresse de conférences HDR à l’École d’architecture de la ville & des territoires (ENSA) Paris-Est, Université Gustave Eiffel, lauréate du Prix de l’AARHSE 2021 (ouvrage primé : L’ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoire, Genève : MétisPresses, 2019).

– Nicolas Richard, Secrétaire national de France nature environnement (FNE), également corapporteur de l’avis du CESE de mars 2022 concernant l’acceptabilité des nouvelles infrastructures de transition énergétique.

– Bertrand Folléa, Responsable de la Chaire Paysage et énergie, École Nationale Supérieure de Paysage (ENSP) Versailles-Marseille.

Michel Gioria, Délégué général de France Énergie Éolienne (FEE).

Vous trouverez ci-après un lien pour vous inscrire à cette manifestation (dans la limite des places disponibles) :